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Ven 31 Mai 2024 - 15:53
Bonjour Very Happy , je suis en terminale et doit faire un grand Oral en fin d'année. J'aimerais avoir votre avis sur mes sujets que je souhaite présenter lors du BAC. voici les sujets:

HGGSP - Ressources hydrauliques au Moyen Orient: entre pénurie d'eau impliquant compétition et insécurité, et conflit hydrique en Palestine Israel.
(Peut être mieux de faire: Conflit hydrique entre Palestine et Israel?)

sujet croisé SES HGGSP - Les migrations environnementales, causes conséquences et réponses politiques.

- Je dois trouver une problématique adaptée (le sujet doit être formulé sous forme de question) (quelle problématique me proposeriez vous?)
- Et voici une première version des exposés que j'aimerais pouvoir améliorer grâce a votre aide, donnez moi votre avis:

HGGSP
(Intro)
L'or bleu du Moyen-Orient est un trésor convoité qui alimente les tensions et les conflits. Ainsi la pénurie d'eau dans la région a des conséquences désastreuses sur la sécurité alimentaire, la santé publique et la stabilité politique, en particulier dans le conflit israélo-palestinien. Le cas des violences hydrauliques entre Palestine et Israël illustre ces enjeux et met en lumière les défis géopolitiques liés à la gestion de l'eau. Il s'agit d'un sujet complexe, qui mêle facteurs naturels et humains, enjeux de pouvoir et de domination, et qui a des répercussions sur la santé, l'environnement, la stabilité régionale et l'économie. Tout d'abord, nous reviendrons sur les causes et les conséquences de la pénurie d'au au Proche-Orient, ensuite nous analyserons les violences hydrailiques entre palestine et iraël pour enfin étudier les tentatives de résolution et de coopération pour une gestion durable et équitable de l'eau dans la région.

La pénurie d'eau au Proche-Orient est due à des facteurs naturels, tels que le climat aride et semi-aride, aggravés par le changement climatique, et à des facteurs humains, tels que la croissance démographique rapide et le développement économique, qui entraînent une surexploitation des ressources en eau. Les conséquences de la pénurie d'eau sont néfastes pour la santé et l'environnement, et engendrent des tensions et des conflits autour de l'accès et du contrôle des ressources en eau.

Les violences hydrauliques entre Palestine et Israël sont liées à l'occupation israélienne de la Cisjordanie et à la politique de contrôle et de restriction de l'accès à l'eau pour les Palestiniens. L'eau est devenue un enjeu de pouvoir et de domination, avec des conséquences sur la santé, l'agriculture et la stabilité régionale.

Les tentatives de résolution et de coopération pour une gestion durable et équitable de l'eau ont été limitées par les déséquilibres de pouvoir et les tensions politiques. Les accords d'Oslo n'ont pas permis de résoudre les problèmes liés à l'eau, et les obstacles à la coopération régionale et internationale sont nombreux. Cependant, des initiatives locales et des projets de coopération existent, et des perspectives d'avenir sont possibles, en prenant en compte les facteurs naturels et humains qui aggravent la pénurie d'eau et les enjeux géopolitiques liés à la gestion de l'eau.

Depuis sa création en 1948, Israël a mis en place une politique hydraulique visant à contrôler et à exploiter les ressources en eau de la région, au détriment de ses voisins arabes. Cette politique se traduit par la construction d'infrastructures hydrauliques ( barrages, canalisations, puits) et le détournement des eaux du Jourdain à partir du lac de Tibériade pour approvisionner la côte et le sud. Israël contrôle également les prélèvements des pays du bassin sur les affluents du Jourdain, en occupant directement le Golan et en imposant indirectement des restrictions au Liban et à la Syrie. En 1953, Israël a entrepris la construction du projet national d'adduction d'eau, qui détourne les eaux du Jourdain vers le sud du pays, réduisant ainsi l'accès à l'eau pour la Jordanie, la Syrie et le Liban.
En Cisjordanie, les ressources hydriques sont relativement abondantes, avec des précipitations élevées et la présence d'aquifères distincts. Israël s'intéresse particulièrement aux aquifère de l'ouest et du nord-est, dont l'écoulement des eaux souterraines vers son territoire abonde notablement ses ressources en eau. L'accord d'Oslo II signé en 1995 consacre un partage inéquitable de ces ressources, avec 78% pour les Israéliens contre 22% pour les Palestiniens, et reconnaît à la société Mekorot la possibilité de prélever de l'eau dans la partie palestinienne des aquifères et de la facturer au prix coûtant aux villes et villages palestiniens. Par exemple en 2010, l'ONG israélienne B'Tselem a publié un rapport intitulé "Discrimination dans les tuyaux", dans lequel elle dénonce les restrictions imposées par Israël au Palestiniens en matière d'accès à l'au. Selon ce rapport, la consommation d'eau par habitant en Cisjordanie est de 73 litre par jour, contre 242 litre pour les Israéliens.
Les violences hydrauliques se manifestent par la destruction des infrastructures hydrauliques palestiniennes (puis, citernes, réseaux d'irrigation) et la confiscation des terres agricoles, qui privent les Palestiniens de leurs moyens de subsistance et de leur accès à l'eau. Par exemple en 2016, les autorité israéliennes on démoli plus de 300 structures palestiniennes, dont des puits et des citernes en Cisjordanie. Cette démolition a été justifiée par le fait que les infrastructures avaient été construites sans permis, mais les Palestiniens affirment qu'il leur est quasi impossible d'obtenir des permis de construire dans les zones sous contrôle israélien.
Les violences hydrauliques se traduisent également par des restrictions et des discriminations dans l'accès à l'au qui affectent les Palestiniens plus durement que les Israéliens. Par exemple en 2017, l'armée israélienne a coupé l'approvisionnement en eau de plusieurs villages palestiniens pendant l'été, alors que les températures dépassaient les 40 degrés. Cette mesure a été justifiée par le fait que les villages n'avaient pas payé leurs factures d'eau, mais les palestiniens affirment que les factures étaient exorbitantes et qu'ils n'avaient pas les moyens de les payer.
Voici la 1ère partie, je n'ai pas encore la IIè et la III è qui doivent plus être sur l'aspect géopolitique notamment l'actualité du conflit israel palestine
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